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culture:societesdesateliers:brouillon:accueil

Les FabLabs sont de petites structures à vocation pédagogique. Les projets menés dans ces lieux sont modestes mais préfigurent néanmoins un changement d’échelle pour atteindre des proportions industrielles : envergure des projets et fabrication sérielle. À long terme il s’agit donc de préparer l’avenir économique et industriel des territoires en formant ses habitants, en relocalisant les moyens de production, en globalisant les savoirs et en favorisant l’innovation, « ce qui est lourd est local, ce qui est léger est global » (Michel Bauwens - P2P Fundation).

Principes :

  • Nous ne voulons plus perdre notre temps à alimenter des groupes qui contribuent à l'impuissance. La lutte contre le chômage est un leurre, il faut remettre du sens dans le travail.
  • Nous ne voulons plus non plus être réduit à une tâche, mais bien exercer des activités complémentaires : manuelles, intellectuelles, sociales, esthétiques, etc.
  • Nous voulons utiliser la technique comme levier pour comprendre et agir.
  • Chaque personne au fond possède des richesses : un savoir à échanger, une idée à réaliser, …
  • Vers une autre vision des déchets : des petites déchetteries locales où les matières ne sont pas détériorées au lieu de quelques grosses déchetteries où les déchets sont trop peu réutilisables
  • Les ateliers doivent être compris au sens large comme relevant de l'alimentation (élever, cultiver, cuisiner, ..), de l'habitat (construire, meubler, …), du transport (partager, réparer, …), etc..

Imaginons un ensemble d'ateliers dans chaque quartier offrant des services variés aux habitants : alimentation, énergie, habitat, vêtements, meubles, jouets, transports, arts, jouer, cultiver, … (voir la notion de “peer production” ou travail collaboratif) … Les ateliers seraient reliés entre eux par une monnaie complémentaire pour valoriser les échanges et les projets. Nous pourrions aussi une plateforme Web (voir Plateforme LFO pour créer un réseau d'artisans, amateurs, curieux, artistes, retraités, enseignants, professionnels, avec échange de savoirs, de services, de matériel, de temps (voir la notion de coopérative intégrale). Pour apprendre, partager et documenter, il faut penser en terme de communauté de savoirs, une communauté apprenante autour de la programmation de formations, de projets participatifs, ou autres formes d'échanges. Le circuit court serait plébiscité avec une forte connaissance des acteurs agissant sur les cycles de vie des matériaux (extraction, transformation, transport, …).

Les ateliers pourraient offrir des espaces et un accompagnement :

  • pour valoriser et compléter les savoirs de chacun, avec une université parallèle décentralisée (bauhaus 2.0) entre plusieurs lieux et évaluation karmique (cf score karmique et compagnonnage);
  • pour récupérer, recycler, valoriser, réparer, prêter des outils : via les déchetteries, ressourceries, recycleres, repaircafé, ateliers solidaires automobiles ou de vélo ;
  • pour créer, concevoir, fabriquer en éco-conception (séparer les matériaux, voir cradle to cradle) : via les fablabs
  • pour construire, se vêtir, produire de l'énergie (voir autoconstruction) ;
  • pour se nourrir et végétaliser : notion de villes radicantes, partir de l'existant, avec les habitants et les matières présentes

Problèmes :

  • avoir du temps pour récupérer/réparer/échanger > mais il faut payer le loyer !
  • souvent toute transformation de matière génère des impacts sur la santé et l'environnement. comment faire mieux que ce qui existe ? comment l'évaluer ?
  • société de producteurs, car tout le monde a une richesse à partager, un savoir faire, mais comment intégrer d'autres personnes qui ne peuvent pas contribuer dans ce cadre (autistes, personnes âgées, …)
/home/resonancg/www/wiki/data/pages/culture/societesdesateliers/brouillon/accueil.txt · Dernière modification: 2016/12/05 10:00 de resonance