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resonance [Éducation formelle et informelle]
— (Version actuelle)
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-====== Contexte ====== 
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-===== Livre Blanc de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche ===== 
-Télécharger : [[https://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Actus/04/1/ESR_Livre_Blanc_707041.pdf|PDF]] 
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-Il définit la stratégie de la France dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche et précise les mesures mises en œuvre dans le cadre de cette stratégie ainsi que les moyens nécessaires. Cette stratégie s’inscrit dans un contexte mondial qui voit l’enseignement supérieur et la recherche prendre une importance de plus en plus grande, en raison notamment d’évolutions rapides de notre monde dont certains aspects saillants sont présentés dans la partie I.1. Dans ce contexte, c’est un véritable Pacte pour le progrès qui est nécessaire, et qui inspire ce Livre Blanc (partie II). 
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-**Faire de notre pays une société apprenante est aujourd’hui un objectif politique**, qui repose sur un Pacte pour l’Enseignement supérieur et pour la Recherche qu’il est nécessaire de refonder : c’est l’objet de ce Livre Blanc. Il inclut les stratégies nationales de l’enseignement supérieur (StraNES), de recherche (SNR), leurs articulations et fait référence aux stratégies nationales des Infrastructures de recherche (SNIR), de Culture Scientifique, Technique et Industrielle (SNCSTI) comme aux stratégies sectorielles adoptées. 
-  - « Construire une société apprenante et soutenir notre économie », en valorisant les compétences nécessaires pour évoluer dans un monde complexe et en transformation rapide ; en élevant le niveau général de qualification (objectif : 60% d’une classe d’âge diplômée de l’enseignement supérieur) ; en faisant de la formation tout au long de la vie (FTLV) une réalité au cœur de la stratégie des établissements ; 
-  - « Développer la dimension européenne et l’internationalisation de notre enseignement supérieur » notamment en accueillant mieux les étudiants étrangers et en augmentant la mobilité sortante, en particulier pour nos étudiants les plus modestes ; 
-  - « Favoriser une réelle accession sociale et agir pour l’inclusion », notamment en repensant les processus d’orientation et en diversifiant les cursus ; 
-  - « Inventer l’éducation supérieure du xxe siècle », en privilégiant une pédagogie active, intégrant les apports du numérique et appuyée sur la recherche ; 
-  - « Répondre aux aspirations de la jeunesse » en dynamisant les campus, en valorisant l’engagement étudiant, en assouplissant les parcours. 
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-===== Rapport : Vers une société apprenante===== 
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-Télécharger : {{:projets:sda:sda_ressources:rapport_recherche_et_developpement_education_752421.pdf|PDF}} 
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-Rapport sur la recherche et développement de l’éducation tout au long de la vie. Notre conviction est que les perspectives  proposées ici peuvent inspirer des évolutions à ces différents niveaux et cela pour deux raisons. La première repose sur les similitudes qui existent entre l’ensemble des processus d’apprentissage à tous les âges et les besoins de développement professionnel adossé à la recherche de tous les acteurs. La seconde concerne le fait que nos investigations, même limitées, ont révélé des préoccupations et des espoirs largement partagés.  
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-La lettre de saisine de la ministre fixait comme objectif à la mission de tracer des perspectives de ce que pourrait être une véritable recherche et développement (R&D) de l’éducation tout au long de la vie , c’est ‐ à ‐ dire une recherche et développement permettant d’améliorer la qualité et l’efficacité du système éducatif et de «faire que la France devienne une société réellement apprenante. Une société où tous les potentiels individuels et collectifs se réalisent grâce à une formation de qualité dès la petite enfance et tout au long de la vie » . Sans analyser dans le détail les finalités du système éducatif et l’ensemble de son fonctionnement, ce à quoi, de nombreuses instances, de l’Assemblée nationale au Conseil national d’évaluation du système scolaire (CNESCO), œuvrent déjà, la réflexion s’est donc concentrée sur les leviers et les environnements pouvant favoriser le développement personnel et professionnel à tous les âges . Dans une société apprenante, chaque individu doit pouvoir construire et partager ses connaissances et ses découvertes avec les autres, documenter ses apprentissages, disposer des ressources, des lieux et des accompagnements nécessaires pour progresser mais aussi pour permettre à d’autres de s’en inspirer et d’améliorer leurs pratiques. « En promouvant au sein du système éducatif une logique de confiance propice au développement des innovations pédagogiques adossées à la recherche ; en stimulant la recherche pour étoffer nos savoirs ; en développant la diffusion des connaissances en faveur des formations initiales et continues, la recherche et développement pour l’éducation doit devenir un vecteur central d’évolution du système éducatif, pour préparer notre jeunesse et, au ‐ delà nos concitoyens, au monde de demain ».  
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-===== Éducation formelle et informelle ===== 
-**ÉDUCATION FORMELLE ET INFORMELLE : POUR DES POLITIQUES DE TRANSITION INTÉGRÉES** 
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-Télécharger : {{:projets:sda:sda_ressources:education_formelle_et_informelle_pour_des_politiques_inso_165_0128.pdf |PDF}} 
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-Malgré  l’allongement  de  la  durée  des  études, beaucoup  de jeunes arrivent encore sur le marché du travail sans formation. Ne conviendrait-il pas de repenser le système de formation ? L’enseignement  informel  permettrait  d’élargir  l’éventail  du savoir acquis. Cet article propose de nouvelles pédagogies et des politiques de transition intégrées qui pourraient réconcilier les exigences du marché du travail avec les besoins des jeunes. 
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-<WRAP group> 
-<WRAP half column>{{:projets:sda:ressources:societeapprenante:contexte:50000formationsupplementaires.png?500|}}</WRAP> 
-<WRAP half column>{{:projets:sda:ressources:societeapprenante:contexte:grandpland_investissment_societedescompetences.png?400|}}</WRAP> 
-</WRAP> 
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-**Grand plan d'investissement** ({{ :projets:sda:ressources:societeapprenante:contexte:rapport_de_m._jean_pisani-ferry_-_le_grand_plan_dinvestissement_2018-2022.pdf |RAPPORT PDF}})\\ 
-Parce que la préservation du climat l’exige, parce que la révolution numérique l’appelle, mais aussi parce que nous ne pouvons pas nous satisfaire de notre faible niveau d’emploi, du recul de nos exportations ou de la situation dégradée des finances publiques, la France doit changer de trajectoire. C’est pour ces raisons que des réformes économiques et sociales sont indispensables. Mais à elles seules, elles ne suffiront pas à opérer la transformation qui s’impose. Elles vont devoir être accompagnées d’un effort soutenu d’investissement dans la transition écologique, les compétences, une compétitivité fondée sur l’innovation et la qualité, la construction de l’État de l’âge numérique. Cette exigence ne se limitera pas au présent quinquennat. Elle ne concerne pas seulement l’État ou la sphère publique. Après une décennie dominée par les crises et les urgences, l’accent sur l’investissement doit signer le retour du long terme dans nos desseins collectifs. C’est cette dynamique que vise à engager le plan d’investissement 2018-2022, d’un montant de 57 milliards d’euros.  
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-**Édifier une société de compétences** (15 milliards d’euros).\\ 
-Les compétences sont le déterminant essentiel de la compétitivité de demain. Les économies avancées se trouvent aujourd’hui concurrencées sur les segments d’activité à la base de leurs avantages comparatifs. Face à des pays émergents qui misent massivement sur l’éducation et développent des stratégies de recherche et d’innovation, le leadership technologique et économique des anciennes puissances n’est plus assuré. Les compétences sont la clef de l’emploi de demain. Face à l’obsolescence accélérée des métiers induite par le numérique et la robotisation, savoirs génériques et compétences transférables d’un poste à l’autre ou d’un secteur à l’autre sont et vont rester les atouts essentiels des actifs dans un marché du travail en mutation. Les compétences sont la meilleure garantie de l’autonomie et de la sécurité professionnelle. C’est en mettant chacun en capacité, à tous les âges de la vie, d’acquérir, de maintenir à jour et de développer ses compétences, que nous construirons un contrat social rénové pour l’âge du numérique. C’est en offrant à tous les moyens de les renouveler que nous protégerons les Français face au risque de perte d’emploi et jetterons les bases d’une nouvelle sécurité professionnelle. La construction d’une société de compétences sera l’affaire d’une génération. Elle suppose une profonde évolution de la formation initiale, une mutation qualitative du système de formation professionnelle, et plus largement un changement d’attitude de tous — familles, actifs, employeurs — à l’égard des enjeux de formation. Il y a urgence cependant à conduire, dès ce quinquennat, une action d’envergure pour le développement des compétences. Trois motifs y invitent : la compétitivité, le développement de l’activité économique, l’accès à l’emploi des personnes les moins qualifiées. Dans les cinq ans à venir, toutes les entreprises, quel que soit leur secteur, vont devoir prendre le virage de l’économie numérique. Cette transition impliquera une adaptation, parfois un bouleversement pour les communautés de travail, elle appellera l’acquisition par les managers et les salariés de nouveaux savoirs et de nouveaux savoir-faire. Or nos entreprises accusent déjà un retard sur les meilleures performances européennes, et leurs salariés — pour ne pas parler de celles et ceux qui sont en- dehors de l’emploi — enregistrent des scores médiocres dans les enquêtes internationales sur les compétences des actifs. Les données sont sans appel : pour le niveau de formation initiale des actifs, comme pour les compétences des adultes au travail, la France se situe loin derrière la Pologne. Le déficit de compétences pèse directement sur l’emploi et l’activité économique. En mai 2017, 27 % des entreprises interrogées par l’Insee — et 84 % des entreprises en développement — citaient comme frein à l’embauche l’indisponibilité de main d’œuvre compétente. Alors même que le taux de chômage demeure très élevé, ce facteur est, avec l’incertitude sur la situation économique, le premier des obstacles à l’emploi — loin devant le coût du travail ou les risques juridiques associés au licenciement. Avec l’amélioration de la conjoncture, il a toute chance de devenir la plus serrée des contraintes qui brident l’activité économique et l’emploi. Les personnes les plus éloignées de l’emploi sont particulièrement en risque. Deux statistiques illustrent à quel point les non-diplômés sont les premières victimes du chômage : six demandeurs d’emploi sur dix n’ont pas dépassé le secondaire court — alors qu’ils représentent moins du quart des 15-64 ans ; et sept ans après la fin de ses études, un jeune sans diplôme n’a passé que 40 % de son temps en situation d’emploi. À ce titre : 19w la priorité du quinquennat doit être de rendre l’accès à l’emploi à ceux qui en sont aujourd’hui le plus éloignés. Cette action a le caractère d’un investissement, parce qu’elle permettra d’éviter que les premières victimes de la « décennie perdue » que nous venons de vivre basculent durablement en- dehors de l’emploi. C’est leur permettre d’acquérir des compétences qui bénéficieront à l’économie et accroîtront le niveau de la productivité. C’est, ainsi, relever durablement notre PIB potentiel et abaisser notre taux de chômage structurel ; w en parallèle, notre système éducatif et le premier cycle universitaire doivent évoluer pour réduire le décrochage scolaire.  
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-  * Initiative 11 : Former et accompagner vers l’emploi 1 million de chômeurs faiblement qualifiés 
-  * Initiative 12 : Former et accompagner vers l’emploi 1 million de jeunes décrocheurs 
-  * Initiative 13 : Promouvoir les expérimentations en faveur de la formation des maîtres et des professeurs 
-  * Initiative 14 : Améliorer l’insertion professionnelle des jeunes 
-  * Initiative 15 : Transformer le premier cycle universitaire 
-  * Initiative 16 : Accélérer la transformation de l’université 
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-**Investissement sur le numérique** \\ 
-{{:projets:sda:ressources:societeapprenante:contexte:capture_d_ecran_2017-10-03_15-23-38.png?400|}} 
-===== Autres articles ===== 
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-**[[http://www.pearltrees.com/t/faire-ecole-organisme-vivant/id16906336|Faire de l'école un organisme vivant]]** : lien pearltree 
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-**[[http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/12/26/les-elites-debordees-par-le-numerique_4340397_651865.html|Les élites débordées par le numérique]]** : Gouvernants, syndicats ou lobbys traditionnels se révèlent désemparés face aux nouvelles pratiques économiques et sociales nées avec Internet. 
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-**Magazine IT Industries Technologies** 
-{{ :projets:sda:ressources:societeapprenante:contexte:avis-ecole-mag-it.jpg |}} 
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